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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 14:52

 

 

 

*** Mon blog a migré ***


 

RETROUVEZ-MOI DES MAINTENANT SUR :


 

www.barefoot-runner-france.com

 

 

DSC 0049aaRETMaquette couverture 

 

 

 

Vous y retrouverez l'intégralité des anciens articles, ainsi que


- mes nouvelles publications,


- le suivi personnalisé de mon livre

"Barefoot et Minimalisme",


-  l'actualité du barefoot running et de la course minilaliste,

 

-  le partage avec d'autres auteurs sur ce thème.


 


 


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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 13:39

 

 

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En préambule, tout ce qui va suivre est évidemment directement applicable dès la toute première crise d’ITBS, mais comme il est encore –hélas- trop rare de s’attaquer au problème à ce stade, passons directement à la case « chronique »… Et l’on pourrait peut-être même inaugurer une case « prévention », du coup. Allez, je vous invite à un rêve… prémonitoire, qui sait ?...

 

 

 

Qu’il soit véritablement chronique, c’est-à-dire permanent, ou récurrent (le plus fréquent) à savoir silencieux tant que l’on ne le soumet pas à nouveau à des efforts sportifs, le Syndrome de la Bandelette Ilio-Tibiale est une pathologie simple dans son mécanisme : cette lésion, au départ de forme « tendinite », résulte du frottement répété de la partie basse de ce tendon sur le relief externe du condyle latéral du fémur, au niveau du genou. Ce contact est bien sûr reproduit à chaque phase de flexion /extension de l’articulation, lors de chaque phase de la foulée… Tout au moins à condition de passer d’une EXTENSION QUASI MAXIMALE à la flexion suivante, autrement dit lorsqu’on a une foulée où l’on « va chercher » l’appui antérieur loin, pour une foulée la plus ample possible. Si le genou CONSERVE UN MINIMUM DE FLEXION de quelques degrés, sans repasser par l’extension totale, ce contact n’a plus lieu.


On comprend donc que la première des préventions va être d’éviter cette extension maximale : c’est le schéma de la foulée « naturelle » proposée par la chaussure minimaliste, qui permet de reproduire à l'identique la foulée pieds nus, à partir de laquelle cette attaque par le talon avec un genou tendu n’est plus permise, ni tolérée…. 

 

On nous rétorque souvent que nous sommes malhonnêtes, car beaucoup de coureurs « classiques » ne souffrent pas de cette pathologie !... Réponse : oui, bien sûr et heureusement !! La raison est toute simple : ces coureurs heureux  ont tout simplement une foulée mid-foot (médio-pied, celle qui vient d’être préconisée) malgré leur amorti du talon. Cet artifice inutile ne peut donc évidemment pas les blesser… puisqu’ils ne l’utilisent pas !... C’est aussi simple que cela. Les démonstrations (conférences et vidéos) de mon confrère Québécois Blaise Dubois (La Clinique du Coureur) sont parfaitement éloquentes, pour ceux qui sont plus sensibles aux arguments venus du Nouveau-Monde !!... ;)



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On voit bien que la prise d’appui (à droite, au moment où le TFL va être sollicité pour équilibre le bassin dans cette phase unipodale) va être réalisée avec un genou fléchi d’au moins 20°.

 

Le genou gauche, lui, va atteindre éventuellement une extension subtotale, juste au moment de quitter le sol. Pendant la phase de suspension du corps, le TFL gauche est alors en état de relâchement de non-appui, et durant toute l’oscillation de cette jambe.

En conclusion, dans la foulée minimaliste (chaussé ou non), à aucun moment le TFL ne peut être en contraction d’appui sur un genou en extension complète, donc aucun contact possible entre son tendon inférieur et le condyle latéral

 

 

Autrement dit, ils courent avec des chaussures, à la configuration très discutable certes, mais qu’ils utilisent PHYSIOLOGIQUEMENT, naturellement, sans attaque-talon : donc, eux peuvent continuer à courir ainsi, et sans autre inconvénient ni obligation « doctrinale » de changer quoi que ce soit. Le seul vrai danger, c’est qu’ils servent d’exemple vivant aux malheureux qui, suivant leur exemple, persévèrent à courir de façon contre-physiologique et à se blesser, ce qui est hélas d’une logique implacable !... Et pour pousser l’honnêteté à son maximum, j’ajouterai que se chausser correctement est un premier remède capital, mais il faut aussi veiller à courir avec une foulée optimale : c’est la raison principale des conseils de coaching dont je préconise la mise en place sur le terrain (ce que je fais dans ma région, ainsi que d’autres spécialistes sur d’autres territoires), ou au minimum, et malgré ses limites, sur ce réseau social en répondant inlassablement et directement aux intéressés.


On peut continuer à mettre en place tous les « pansements » que l’on voudra (genouillères, semelles orthopédiques dans des chaussures illogiques, strap’ divers,…) : JE N’EN DISCUTE ABSOLUMENT PAS L’EFFET BENEFIQUE DU MOMENT (je ne me le permettrais jamais car, là encore, je suis honnête !), mais leur résultat sera toujours à la mesure et dans les limites des moyens employés : bénéficier d’une certaine antalgie, soit, donc continuer à courir avec une foulée inadaptée, attendre ainsi la réapparition du problème à l’occasion suivante, puis recommencer les soins, et ainsi de suite..  J’en ai corrigé en pratique ostéopathique des anomalies squelettiques récurrentes chez des coureurs qui ne voulaient jamais changer leur foulée. Ils en ont cherché des « remèdes miracles » de tous ordres, avant de revenir me revoir en consultation : cela s’appelle le mouvement perpétuel, et il existe depuis la nuit des temps !...

 

Voilà pour ce qui est du versant à la fois curatif et préventif de cet ITBS.


Chronicité et récurrence imposent des moyens de fond, basés sur la biomécanique et la physiologie locomotrice, qui sont des sciences à part entière, quoi qu’on en dise. Tout le reste est parfaitement respectable, mais relève du palliatif limité dans la durée et n’apportera JAMAIS de solution définitive. Le minimalisme non plus ? Certes, je suis là encore très honnête, il existe comme partout en matière médicale des « cas limites » (ou peut-être simplement… un peu trop anciens, non ?..). Répétons inlassablement que rien n’est jamais prodige en matière de santé. Ceci dit, je récolte régulièrement des TEMOIGNAGES NOUVEAUX, qui sont autant d’éléments de conviction que le respect ou la restitution des axes et des appuis naturels sont des moyens, peut-être parfois limités, mais en tous cas efficaces et très faciles à exploiter !...


Il faut également savoir que la perturbation récurrente du travail du TFL, ainsi que l’inégalité des appuis qu’il va entraîner, notamment sur les parcours accidentés, va tôt ou tard entraîner des compensations diverses au niveau du corps en action de course : dysfonctionnement de hanche, instabilité pelvienne (bassin) et finalement de ce qui se trouve au-dessus, la colonne vertébrale, surtout lombaire. Si l’on y ajoute une dissymétrie du « balancier » supérieur qui va tout tenter pour assurer la poursuite du schéma de course, il faudra compléter la panoplie des compensations douloureuses probables par l’apparition de perturbations crânio-cervicales qui laissent souvent tellement perplexes et vont rajouter quelques thérapeutiques palliatives à toutes celles déjà appliquées…


On ne peut pas non plus nier que certains coureurs sont malheureusement plus ou moins fortement prédisposés, par leur morphologie, à l’ITBS : c’est le cas des fameux « genoux varus » (à l’image extrême des genoux « en parenthèses », immortalisés par la caricature des cowboys !!) : dans ces cas un peu extrêmes, même les moyens évoqués peuvent se révéler inopérants, car incapables de réduire suffisamment les facteurs mécaniques en cause. C’est dans ces cas d’échecs et après bilans médicaux précis, que l’on pourra discuter l’opportunité du recours aux corrections orthopédiques : semelles correctrices dans des chaussures soigneusement choisies (pour éviter de surajouter des risques de lésions de cheville, notamment), avis d’un chirurgien orthopédiste pour peut-être effectuer une correction de valgisation tibiale, ou un résection condylienne, etc…


En conclusion, la correction optimale de la foulée de course, et pa

rticulièrement chez le trailer qui est soumis plus que tout autre à de nécessaires ajustements permanents de son équilibre en action, est la première et la plus logique action de prévention (ou curative) à envisager : elle seule est susceptible d’apporter un respect des axes et appuis physiologiques requis pour un genou apaisé !... Rappelons que « plus est en nous », et que notre corps, si on le laisse exprimer librement sa nature physiologique, est programmé pour fonctionner presque toujours sans problème tant qu’on ne le contrarie pas, même en croyant bien faire.

 

Réfléchissons toujours à la cause primaire d’une pathologie avant de trouver un bouc-émissaire en guise de « solution de facilité » et un remède dont les conséquences seront, au mieux inefficaces, et malheureusement trop souvent elles-mêmes génératrices de sur-lésions !


Je suis toujours prêt à entendre les questions suscitées par ces désordres (et d’autres), et à y répondre le plus précisément possible, sans aucun prosélytisme, mais juste pour conduire cette demande à générer un résultat positif pour son auteur.


Et comme cette pathologie est parmi les plus fréquentes, je souhaiterais récolter un maximum de témoignages et de retours d’expériences : un premier livre a déjà été consacré, l’an dernier, à la théorie et la pratique de la course minimaliste, un autre pourrait viser plus précisément à mener le coureur/trailer vers des solutions dérivées, basées sur l’expérience pratique…

 

 

Alors, si vous vous sentez concernés, à vos plumes et je vous lirai avec beaucoup d’intérêt !...

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 13:03

 

 

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                                               DSC_0100a2.jpg

 


On écrit beaucoup de choses au sujet de la course pieds nus, pas toujours exactes, pour ne pas dire volontairement erronées, et que certains ne manquent évidemment pas de transposer à la chaussure minimaliste, usant de ces arguments pour "mettre en garde" contre des conséquences purement déformées, voire inventées.

 


Voici, point par point, la réalité, justification visuelle et explications à l'appui... Rien de plus démonstratif que d'observer les caractéristiques de pieds habitués à fouler le bitume et les sentiers en toute liberté, les miens. On nous reproche souvent l'absence de preuves scientifiques à l'appui de nos publications, mais on ne peut pas contester celles de l'observation directe (et qui se multiplie !).

 

                                        dd234

 

Les photos ont été prises dès le retour d'un parcours urbain de 18 km ayant alterné asphalte, rues pavées et allées de gravillons de parc public, et après un simple nettoyage d'usage.

 

En préambule, on observe d'emblée la différence entre les points d'appui plus clairs sous l'avant-pied, caractéristiques de la foulée midfoot (médio-pied), déjà moins prononcés sur le bord axterne, et totalement inxistants sous le talon où la peau est de couleur "normale".

 

Place au jeu des questions-réponses (les chiffres correspondent à ceux notés sur les photos) :

 

1 - La peau, c'est de la corne !   FAUX !!!

 

On voit bien que la texture est celle d'un tissu parfaitement souple, infiniment plus comparable à celle d'un "cuir" patiné ou d'un caoutchouc lisse qu'à celle du sabot d'un cheval !...

 

Par contre, on visualise bien l'épaississement du tissu profond constituant ces fameux "capitons" dits graisseux, en fait plutôt constitués de tissu de nature cellulitique. Ils ne sont absolument pas durs, mais leur épaisseur et leur cohésion assure une protection parfaite, acquise lors de la phase de transition, qui permet de parfaitement percevoir les sensations grossières (appuis, nature du sol, température,etc...) mais en neutralisant largement la sensibilité fine (sensations douloureuses).

 

Si l'on court pieds nus, ces capitons se forment en quelques mois, et la semelle de la chaussure minimaliste, si on choisit ce mode de course, se substitue intégralement à ce tissu naturel. C'est ce qui nous fait dire que la différence entre les deux variantes, si la seconde rassure et protège, ne nuit en rien à l'expression du "courir naturel" et de la foulée primaire pieds nus.

 

                                       dd235-copie-3.jpg

 

2 - Si, si !! Il y a de la corne sous le talon !    VRAI !!!

 

Et cela confirme parfaitement ce que nous écrivions plus haut : non seulement la foulée pieds nus n'offre aucun appui au niveau talonnier (donc pas d'usure), mais les chaussures "de ville", surtout quand il s'agit de chaussures plates (type ballerines pour les dames, ou Newfeel (TM) comme c'est mon cas) favorisent par les pressions à ce niveau, effectivement, une kératinisation excessive de la peau !!... CQFD !

 

Conclusion, courir pieds nus EVITE la corne, qu'on se le dise, la preuve est sous nos yeux !...

 

Et celà nous rappelle si besoin était qu'il faut traiter régulièrement ces zones-là... et les autres (voir en conclusion).

 

3 - 18 km en ville ou sur chemins, sans se blesser, c'est impossible !    FAUX !!!

 

Oui, et même 42.195 km, nous sommes maintenant un certain nombre à l'avoir fait. Certes sans battre des records, mais justement sans se blesser directement ni indirectement, ce qui n'est pas toujours le cas des partisans du tout-amorti...

 

Sur la photo, on peut chercher : à part la petite ecchymose au milieu du bord externe, et certainement dûe à un caillou du chemin que je n'ai d'ailleurs pas senti, rien... Ames sensibles, rassurez-vous, ce n'est même pas perceptible à la pression au doigt, et elle aura de toutes façons disparu dans 48 heures !

 

Petite "piqûre de rappel", concernant le verre :

 

- on ne voit que ça, à plusieurs mettre de distance, car l'avantage est que ça brille toujours, et les bons pasteurs qui vous diront qu'ils se sont blessés avec, devraient préciser qu'ils couraient dans l'herbe, dans le sable, un caniveau, au ras d'un mur ou aux abords immédiats d'un container dédié à ces détritus....)

 

la foulée pieds nus (comme minimaliste) se fait par des appuis verticaux stricts, sans aucun glissement au sol, et l'expérience bien connu du verre sur un ballon montre bien qu'on le crève essentiellement, non pas par pression seule, mais par pression-glissement dans la majorité des tentatives....

 

4 - Avoir une peau comme cela en courant pieds nus nécessite des soins spéciaux et particuliers !    FAUX !!!

 

Des soins d'hygiène oui, comme tout le monde.

 

Là encore, on extrapole souvent à partir des problèmes connus, sans se rendre compte que la plupart d'entre eux sont dus... aux chaussures ! Ongles noirs, ampoules, abrasions cutanées, mycoses, "pied d'athlète", etc... sont l'addition obligatoire des pressions, frottements, échauffements et/ou confinement, macérations par transpiration non évaporée, etc...

 

Nous lavons soigneusement, comme tout le monde, nos pieds après les runnings, mais nous avons comme différence notable de ne pas les remettre à la séance suivante... dans des chaussures, certes sèches, mais certainement pas, elles, lavées et rincées à chaque fois !... Notons au passage que certaines chaussures minimalistes sont très facilement lavables et sèchent très vite...

 

Les soins qui s'imposent, outre l'inspection soigneuse après chaque séance, l'utilisation d'éléments du petit kit "barefoot running" ci-dessous :

 

                                   dd236-copie-1.jpg

 

- pour les petits bobos éventuels : pince à épines, alcool modifiée avec éventuellement un petit pansement de protection contre les souillures

 

- pour les soins courants : ciseau à ongles pour tailler toujours parfaitement ce protecteur naturel, instrument abrasif pour les soins des talons notamment (voir plus haut), qui risquent toujours de créer des crevasses avec l'humidité et/ou le froid, crème anti-déssèchement (les produits "cold-cream", plus chers, ont, en plus, en période hivernale, l'avantage, en les appliquant avant la sortie, d'éviter le givre et les glissades).

 

Dernier point personnel : courir pieds nus ne déforme pas les pieds !! Si les miens ont cette forme atypique, c'est essentiellement lié à leurs blessures (opérées) : ils ont juste été un peu écrasés au cours d'un accident de la route qui a eu l'avantage de me pousser encore plus rapidement à courir pieds nus (obligatoire quand on ne peut plus se chausser avant un bon moment !). Et je cours toujours avec vis et broches depuis trente ans !! (Clin d'oeil à Michaël Sandler, lui, c'était le genou).

 

Les pieds de chacun risqueront tout au plus de s'allonger un peu et de voir leur partie antérieure s'élargir (les équipementiers minimalistes devraient en tenir compte dans le calcul de la dimension de la toe-box...)

 

Conclusion : non seulement on peut courir pieds nus sans se blesser à condition d'être progressif, attentif, sérieux, mais on peut encore mieux courir "minimaliste" dans les mêmes conditions et en protégeant efficacement sa peau,... si mes arguments et mes preuves photographiques n'ont pas balayé toutes les craintes !!.... 

 

 

Daniel Dubois - Ostéopathe du Sport - 2012 - All rights reserved

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 14:04

 

 

 

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Voici le texte intégral de mon article, paru le 30 octobre 2012, sur le site "Trail Session",

 

qui m'a fait le plaisir et l'honneur de me proposer une contribution dans mes domaines de compétence : le corps humain et le barefoot / minimlalisme


à retrouver ici : http://www.trail-session.com/#!trail-et-barefoot-minimalisme/c1206

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« Trail et Barefoot / Minimalisme »…. C’est le sujet aussi vaste que captivant sur lequel TRAIL SESSION m’a demandé de plancher. Tellement étendu à traiter qu’il est difficile de lui donner à la fois une dimension concise avec malgré tout une vue complète de tous les éléments théoriques et pratiques.


Mais un petit défi pour moi, passionnant et très important compte tenu de cette discipline en pleine et rapide expansion, et en faveur de laquelle je souhaiterais éviter à ses pratiquants les aléas que j’ai connus avec les « joggeurs » des années 80 ! Ces travers, en course sur route, ont mis beaucoup de temps à être corrigés par l’avènement récent chez nous, enfin, de la chaussure minimaliste. Je souhaiterais vivement contribuer à éviter ces mêmes dérives chez les trailers en les faisant profiter à la fois des connaissances biomécaniques actuelles et des évolutions régulières des équipementiers en matière de chaussures dédiées à cette pratique.


Je souhaite préciser, avant tout développement, un certain nombre de points, afin d’éviter dès maintenant toute forme de malentendu et de polémique. J’ai argumenté depuis longtemps avec tous les éléments possibles contre ce que j’ai souvent appelé la « pensée unique de la chaussure amortie » : ce n’est pas pour appliquer aujourd’hui cette méthode stérile par son manque de débat, au courant du minimalisme ! Celles et ceux qui me connaissent savent que je suis particulièrement ouvert aux échanges basés sur une argumentation aussi claire qu’apaisée.


En termes pratiques, je souhaite seulement éclairer au mieux le coureur, qu’il soit déjà informé mais encore désireux de conforter son opinion, ou surtout, qu’il soit en phase d’interrogation et de réflexion à propos des bienfaits du minimalisme et de la décision d’opérer la transition vers ce mode de course dans les conditions optimales


Sachant donc que je ne martèlerai jamais une Vérité minimaliste, et répèterai inlassablement qu’elle n’est ni une obligation pour quiconque, ni une thérapeutique en soi, ni une philosophie initiatique , ni une voie absolue et irréversible, nous pouvons donc commencer à réfléchir sur ce sujet qui est juste, pour moi, une prévention de bien des problèmes pathologiques et un excellent moyen pour vivre ses entraînements et ses courses avec les meilleures sensations : courir naturel…..

 

Ainsi réduit à l’essentiel, donc forcément incomplet mais déjà suffisant pour une première méditation, voici l’exposé de l’essentiel :


La « réflexion barefoot running/ minimalisme » :


Si l’on souhaite redonner au pied les conditions naturelles et optimales d’une foulée physiologique, il faut d’abord le libérer des contraintes de rigidité, imposées par la chaussure de running classique (semelles épaisses, tiges, etc…) et des éléments devenus, de ce fait même, inutiles (talon surélevé, amorti postérieur).

 

Le choix est alors le suivant : pour se débarrasser de cette « chaussure classique », soit on n’en porte plus du tout, et l’on court pieds nus, soit on la remplace par un élément chaussant respectant les conditions précédentes, et alors on s’équipe de « chaussures minimalistes » (simple interface plantaire de quelques millimètres, zero-drop, et extrême légèreté).

 

Ce choix n’est jamais immuable et en aucun cas imposé : il dépend de ses aspirations personnelles, des sensations recherchées, de la nature du terrain, de moment présent, etc…De même, rien n’oblige plus à courir pieds nus qu’en chaussures minimalistes : il n’existe que de négligeables différences qui n’influent en tous cas pas sur la qualité de performance, seule la sensibilité plantaire et sa protection cutanée directe sont fortement diminuées, les autres fondamentaux sont préservés (sensibilité profonde proprioceptive, travail musculaire de ressort, avec son économie énergétique, etc…). A noter au passage que la chaussure « minimaliste trail » (Merrell ® , VFF ® Spyridon, etc…) offre par rapport à son homologue « route » une protection optimisée pour les sentiers de cailloux…


Comment procéder ?


             Je ne vais pas ici réécrire un certain livre (*) paru tout récemment et dont les premiers chiffres de vente et les commentaires démontrent à quel point le sujet suscite l’intérêt des coureurs !... Des échos médiatiques, plus ou moins spécialisés, se chargent suffisamment de sa promotion et mon but est donc simplement de répéter les principes essentiels et incontournables du barefoot/minimalisme :


Le respect absolu, inconditionnel et rigoureux de la phase de transition amorti/minimalisme : chacun de ces termes est capital, et leur négligence conduit inévitablement, au mieux à une progression chaotique, en yoyo, entre jours d’enthousiasme et déception, au pire vers une fracture de fatigue (stress-fracture) que le minimalisme traînera injustement comme un boulet tant que des coureurs immatures continueront à mener cette phase capitale avec une désinvolture seule coupable

 

Je le répète avec force : décider de changer de mode de chaussage avec toutes les implications qui précèdent, en s’imaginant naïvement qu’on va suivre la continuité de son plan d’entraînement comme si la transition n’existait que dans nos fantasmes d’auteurs, c’est du suicide squelettique !!... C’est (re)dit, et c’est maintenant écrit sur Trail Session !!... Faites passer….

 

Dernier point essentiel, qui est à la fois une nécessité pour tous et une découverte pour beaucoup : l’écoute de ses sensations corporelles souvent nouvelles, en tous cas différentes des perceptions amputées par l’amorti, comme nous l’avons dit plus haut. Ces sensations, essentiellement musculaires, montrent à quel point le changement d’utilisation biomécanique du corps est profond.


Seule cette écoute peut conduire à l’analyse de « ce qui se passe » chez le coureur, et l’inciter à la progression prudente que nous venons d’imposer avec énergie !


Les avantages :


En supprimant une cause, on a beaucoup de chance d’en supprimer les effets. Si l’on tient compte du fait découlant de l’observation régulière des patients en ostéopathie du sport, on vérifie le plus souvent le rapport entre certaines lésions et l’existence d’une mauvaise foulée induite notamment par le talon amorti (périostites, fasciites, tendinites, perturbations mécaniques articulaires, du bassin, de la colonne vertébrale, etc…). La suppression de ce dernier élément va fort logiquement apporter un remède au moins largement partiel à ces pathologies bien connues.


Afin de répondre d’emblée à l’argument souvent opposé selon lequel tous les coureurs utilisant des chaussures amorties ne se blessent pas (heureusement !...), je réponds simplement qu’il suffit d’observer la foulée de beaucoup de ces runners sur le plat : ils courent… « midfoot » et donc n’utilisent pas cet amorti contestable !!... Donc, ils ne se blessent pas, et si ce mode de chaussage leur convient, je ne vois pas, là encore, au nom de quelle « vérité » je leur dirais d’en changer absolument : mon propos s’adresse aux autres, ceux qui « talonnent », car eux souffrent très fréquemment et ont des bienfaits à tirer du barefoot/minimalisme !... Simple question alors : pourquoi persévérer à se chausser avec des éléments… dont on ne se sert pas ?... C’est aussi simple que logique, mais ce ne sont que de simples remarques.       

 En

  En « écoutant » son corps, on en apprend beaucoup sur soi et cette rétroaction sensorielle est assez unanimement appréciée. Rappelons qu’elle découle directement de nos sensibilités superficielles (évidentes quand on court pieds nus, mais en bonne partie restituées à travers la semelle minimaliste) et surtout profonde (cette fameuse sensibilité proprioceptive qui est le fondement de notre dynamique corporelle de bipède et de notre équilibre en course !).


Sans aller jusqu’à dire, comme dans la pub, « avant, je courais idiot.. », sentir le sol et nos réactions par rapport à lui, c’est déjà souvent un plus agréablement ressenti sur un bitume monotone, alors, sur des chemins de montagne !….


Les inconvénients :


                        Sans aucun prosélytisme ni parti-pris, en trente ans de course pieds nus/minimaliste et encore plus d’années d’exercice de physiothérapie du sport, je ne vois pas de grand sujet de dissertation sur les « moins » de la méthode… Citons quand même deux points majeurs qui découlent directement de ce qui a été dit plus haut (et qui vont permettre de mettre en place des limites logiques et éviter aussi bien des malentendus !) :


Les blessures :

 

Loin de moi l’intention de dire qu’on ne court aucun risque en abandonnant complètement les chaussures de running ou même en les remplaçant par des chaussures minimalistes ! Sans entrer dans de longs détails, disons simplement que le risque inévitable concerne surtout le pieds nus strict, donc déjà largement improbables en trail...

 

De plus, pour ne parler que de ma modeste expérience « hors route », et en reprenant les observations rapportées (Sandler, Le Corre, Martinek, etc…), les conflits sol/peau ne sont numériquement et surtout médicalement pas pires que leurs homologues chaussure/peau. Donc, en tous cas, pas plus de blessures directes constatées objectivement, étant chaussé minimaliste ou amorti.

 

La durée de transition :

 

C’est le nerf de la guerre !!... Cette phase doit être minutieuse et conduite avec rigueur : pas question de la bâcler, aucune raison pour en amputer les délais de progression, seules les sensations décident.

 

Le délai d’adaptation complète est bien sûr basé sur tellement de critères qu’il est strictement individuel et quasi impossible à chiffrer à l’avance ! Vouloir d’ailleurs se baser sur une simple estimation pour soi-même reviendrait donc déjà fixer des bornes temporelles, parfaitement contradictoires avec ce principe même de guidance raisonnée…

 

Si, sans juger en quoi que ce soit cet état d’esprit, ô combien respectable, le coureur ne veut rien sacrifier de ses performances actuelles, ou ne supporterait pas de se voir même temporairement reprendre le fondement du « courir naturel » à sa base, cet objectif n’est pas le sien et il est même préférable pour lui de ne pas l’envisager et éviter ainsi de rejoindre la cohorte des tenants du « c’est impossible, ce truc !» ou, pire, du «je me suis fracturé le 2ème méta à cause du minimalisme ! »…

 

Pour éviter toute frustration à celles et ceux qui veulent malgré tout un « ordre d’idée », je dirais, mais encore une fois en tenant compte de toutes les individualités, qu’une majorité de transitions rapportées se sont réalisées dans le courant maximum d’une année, sans aucune difficulté.

 

Et pour terminer, quelques repères pratiques très généraux sur la méthodologie barefoot/minimaliste :


Il ne s’agit là que de conseils très globalistes, valables pour l’ensemble des coureurs. Je conseillerais bien sûr à chacun de prendre ses propres repères pratiques à travers la lecture dédiée, et surtout la participation si possible à une session, au moins, d’initiation et de démonstrations comme nous commençons à en organiser en fonction des demandes progressives ou au moins essayer de courir à l’occasion avec un coureur déjà expérimenté en pieds nus/minimalisme.


Commencer par l’étude et le « réglage » de la foulée à partir des observations basiques sur le plat avant de parasiter les sensations nouvelles par un relief de terrain irrégulier.

 

Compléter impérativement les sorties de course par des séances de préparation physique spécifiques : travail proprioceptif sur plateaux de Freeman ou Myolux ®, travail de renforcement musculaire excentrique, stretching ciblé, etc…

 

En conclusion : je l’ai écrit sur mon propre blog (**), trail et minimalisme, c’est possible ! J’en parle bien sûr en tant que coureur sur route essentiellement, même si des incursions sur les chemins sont assez régulières… Mais des avis bien plus compétents et autorisés que moi l’affirment aussi : Killian Jornet a récemment publié une excellente vidéo, parfaitement commentée, où il en vante les mérites, et on me rapporte de plus en plus fréquemment des observations et expériences de coureurs d’excellent niveau passés au minimalisme et compétiteurs en Trail (des blogs de plus en plus nombreux y sont consacrés).

Maintenant, bien sûr, et en forme de mise en garde contre toute interprétation disproportionnée (pour ne pas dire volontairement erronée) de mes propos, je signale que je ne recommande pas plus l’UTMB en VFF Spyridon que je ne conseille la traversée du Pôle Sud avec votre tenue de ski de la saison dernière aux Deux-Alpes !!.... On peut être minimaliste et avoir un nombre de neurones « comme les autres », ce qui permet maintenant, si vous le souhaitez, de dialoguer entre nous…..

 

Daniel DUBOIS  –  Ostéopathe du Sport & Barefoot Runner. (2012)

 

Page Facebook : http://www.facebook.com/daniel.a.dubois.7

 

 

(*) « Barefoot et Minimalisme – Courir Naturel », par Frédéric Brossard et Daniel Dubois (Editions Amphora – Juin 2012)

(**) http://www.daniel-barefoot-runner.com/article-trail-barefoot-foulee-relaxation-melange-compatible-et-valide-108684630.html

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 10:36

 

 

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La course à pied est en train de connaître chez nous, comme elle l’a fait depuis déjà un bon moment aux Etats-Unis, une profonde transformation dans le domaine de la chaussure et surtout dans le concept même du schéma gestuel de la foulée. C’est le phénomène connu là-bas sous l’appellation « Barefoot Running » (traduction littéral = course pieds nus), connu maintenant en France sous ce terme, ou en tant que « course minimaliste », en référence à la chaussure du même nom, qui existe maintenant sur notre territoire sous un nombre croissant de marques.


Un grand nombre de publications, de nature scientifique ou de vulgarisation, ont déjà  été écrites sur le sujet, outre-Atlantique. Des livres, devenus depuis des références en la matière, on été également publiés, en anglais bien sur, et ont servi de guide théorique et pratique aux coureurs désireux de franchir le pas de cette modification radicale de leur foulée et de son usage. Très tôt en effet, ces textes ont démontré, par la simple observation des résultats sur le terrain, les bienfaits de ce concept de course sur le corps des athlètes (disparition des blessures liées indirectement à la chaussure amortie – tendinites, périostites, aponévrosites - mais aussi aux troubles articulaires à distance – lombalgies, douleurs de genoux,…


Il manquait donc, en toute logique, un livre comparable en langue française, et peut-être abordant le sujet de la course pieds nus/minimaliste sous un aspect plus pragmatique et analytique qui caractérise la demande des pratiquants,  qui courent… au pays de Descartes, quand même !!... Ce vide est aujourd’hui comblé, par la parution de cet ouvrage, co-écrit par Frédéric Brossard et moi-même.


POURQUOI UN LIVRE, ET PAR QUI ?


Je pratique personnellement la course pieds nus stricte depuis près de trente ans aujourd’hui. A cette époque, je terminais mes études de kiné, puis d’ostéopathe, qui m’y avaient incité, je m’étais rendu compte très vite que les incidents, voire les blessures au cours de la phase d’apprentissage, étaient d’emblée à redouter. Et encore, je passais de la chaussure de piste d’athlétisme (une vraie minimaliste !) à celle pieds nus, sans m’être fourvoyé dans la « grosse » chaussure à amorti du talon qui venait au monde, et allait malheureusement être la compagne durable de dizaines de milliers de coureurs cédant aux arguments « justes, mais sur des bases fausses » du marketing des fabricants.


Mais le problème majeur pour les runners qui souhaitent accéder à la pratique minimaliste est qu’ils sont  obligés de passer par cette fameuse phase de TRANSITION de la chaussure classique à la minimaliste : mal conduite, cette période a été et est encore à l’heure actuelle un moment délicat, qui est hélas l’occasion pour des coureurs livrés à eux-mêmes, de vraies blessures, que les détracteurs, de mauvaise foi au départ ont largement utilisé pour tenter de tordre le cou au minimalisme ! Ils omettaient juste de préciser que ces lésions (fractures de fatigue métatarsiennes notamment) n’étaient pas dues au fait de courir pieds nus ou en chaussure minimaliste, mais consécutives à une phase transitionnelle bâclée, trop rapide et/ou incohérente

 

J’ai fait en 2011 la connaissance de Frédéric BROSSARD, adepte déjà convaincu du minimalisme. Ingénieur de formation, il réfléchissait beaucoup à la chaussure concernée, ses modèles adaptés, ses matériaux et son usage pratique. Ce testeur minutieux avait l’habitude de la rédaction : responsable de la rubrique minimaliste de « Jogging International », également aujourd’hui largement connu sur le site internet Runners.fr, il illumine littéralement ce minimalisme par ses essais de chaussures, menés à un rythme époustouflant, ainsi que la rigueur de ses indications en matière de préparation spécifique, d’entraînement et de conseils technico-sportifs.


C’est Frédéric qui a eu l’idée, il y a tout juste un an, de construire cet ouvrage commun, additionnant nos connaissances respectives pour en faire un travail aussi complet et didactique que possible, au final ! Sitôt évoqué, travaillant chacun à quelques centaines de kilomètres de distance, nous avons réalisé ce « bébé », qui vient de paraître il y a quelques semaines.


CE QUI ATTEND LE COUREUR / LECTEUR …


Une somme d’informations que nous avons voulu aussi simples que possibles, tout en essayant de « tout dire », sans jamais oublier le côté de l’application pratique qui est avant tout la principale attente du lecteur ! Du texte bien sur, et aussi un maximum de photos démonstratives pour rendre l’information immédiatement applicable, sans malentendu, ni hésitation pouvant être préjudiciables …


Et surtout, SURTOUT, bien communiquer cette notion absolument incontournable, certes parallèle à la recherche de la foulée naturelle et parfaite, mais surtout, comme je le disais plus haut, de PROGRESSIVITE impérative, qui peut seule garantir un passage à la course minimaliste en toute sérénité et sans aucune blessure.


On retrouvera donc, dans l’ordre des chapitres, un historique du minimalisme, des notions juste essentielles de physiologie et de biomécanique (pour bien comprendre cette foulée naturelle, et la nocivité de ces artifices de la chaussure amortie), les techniques d’apprentissage et  de progression de cette merveilleuse « foulée naturelle », les limites du barefoot/minimalisme (il y en a peu, mais nous sommes très honnêtes !), et enfin une classification du matériel qui commence à débarquer sur le marché, et donc permettre à l’utilisateur de faire un choix éclairé.


Voilà…  Sachez en conclusion, que nous avons éprouvé un réel plaisir, Frédéric et moi, à réaliser ce projet commun et en faire, nous l’espérons, un outil utile et pratique pour les lecteurs qui en attendent un guide, semaine après semaine. Nous espérons que ce partage d’idées et d’informations leur apportera la substance nécessaire, que leur corps est en droit d’attendre d’un sportif soucieux de ses performances, mais aussi de sa santé.

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 13:32

                                             

 

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Depuis quelques temps, j'ai eu l'occasion de développer le sujet de la Course pieds nus / Minimaliste au travers d'interviews et de reportages TV et radio (TLM, BFM, Europe 1), et bien sur d'observer les arguments similaires de certains de mes amis à travers leurs propres interventions du même type (TF1 notamment !).

 

Sans parler des "discussions de terrain" qui d'ailleurs, reprennent les mêmes sujets récurrents !

 

Les mêmes questions reviennent à chaque fois, et on s'aperçoit qu'un certain nombre d'idées reçues ont "la vie dure" !.. De la peur ancestrale des morceaux de verre à l'anxiété du mal de dos, en passant par toutes les interrogations tellement importantes sur la pratique sportive, son mode de progression, ses limites, etc..., les interrogations et les attentes du public, relayées par les journalistes, sont aussi nombreuses qu'importantes.

 

Au jeu des questions/réponses, il y a matière à écrire !!... On y va, à travers le vrai/faux qui suit :

 

- Courir pieds nus dans les rues ou sur la route, c'est l'assurance de se blesser les pieds !    FAUX

 

Les morceaux de verre, surtout, sont parfaitement visibles à plusieurs mètres, et en tous cas bien plus sur le bitume que cachés sous le sable ou dans l'herbe !..

 

Cette vigilance sur les zones d'appui participe en plus à une meilleure anticipation/adaptation de la foulée et permet bien souvent d'éviter des incidents : les entorses de cheville notamment, d'ailleurs physiologiquement très improbables pieds nus (éversion du pied !)

 

- Courir pieds nus, c'est sale et dangereux pour la santé (infections) !   FAUX

 

Les salissures sont les mêmes que sous les chaussures, mais le barefoot runner a pour habitude de laver très soigneusement les pieds après chaque sortie (et d'inspecter à ce moment leur état général). Une hygiène au moins égale, mais même très souvent supérieure à celle d'un coiureur chaussé chez lequel la douche est souvent beaucoup moins soigneuse et moins prolongée à ce niveau...

 

Et, ce dernier ne lavant certainement pas de la même façon... ses chaussures, il s'expose en les rechaussant aux mycoses, dermatoses diverses ("pied d'athlète", tellement fréquent en running) qui, en cas d'ampoules ou de lesions d'ongles (inexistantes en barefoot running !), sont elles à l'origine de surinfections et de douleurs, avec leurs conséquences...

 

- Courir pieds nus, c'est mauvais pour le corps et surtout pour le dos !    FAUX

 

On ne talonne pas, l'appui se fait pour l'essentiel sur l'avant-pied (midfoot) et le talon ne fait que se poser ou effleurer le sol. Donc, pas de douleur de dos par transmission de choc, nos pieds sont le meilleur amortisseur qui soit !

 

On ne subit de ce fait, à aucun moment, une extension maximale du genou : au contraire, sa flexion amortissante en fait un excellent ressort, absorbeur de contrainte !

 

La posture au cours de la succession de foulées pieds nus est excellente pour le dos : le tronc est droit, très légèrement incliné en avant, donc ne subit à aucun moment une force strictement verticale, et ses courbures naturelles sont parfaitement respectées.

 

- Courir pieds nus, c'est "la" tendinite ou, pire, la fracture de fatigue assurées !   FAUX

 

Sauf sur terrain souple prolongé (sable, herbe,...) les tendons sont au contraire parfaitement respectés sur le bitume. Vous n'y croyez pas ? Le nombre de coureurs devenus minimalistes est chaque jour croissant, qui témoignent de la disparition "miraculeuse" de leurs tendinopathies du temps de leurs chaussures à amorti (c'est l'ostéopathe-coach qui le dit, car il reçoit ces témoignages irréfutables très régulièrement !)

 

Quant à la "stress-fracture", elle ne devrait pas être plus fréquente en minimalisme qu'ailleurs : sa survenue n'est pas due au concept en question, mais simplement à la transition bâclée et trop rapidement menée, sans respect des sansations d'alarme... 

 

- Courir pieds nus, c'est une source de fatigue musculaire : on le ressent bien quand on débute !   FAUX

 

Nos muscles des membres inférieurs agissent comme des amortisseurs, plus que comme des propulseurs : ce mode de travail, dit excentrique, est plus économe en énergie motrice que le second, dit concentrique ! En moyenne 5 à 8% de diminution de consommation d'O² selon, notamment le poids du coureur, les plus lourds... étant privilégiés (contrairement aussi au "il ne faut pas courir pieds nus quand on pèse lourd" !!)

 

Les sensations de fatigue, même très précoce en transition minimaliste, sont NORMALES et constituent justement le signal d'alarme anti-lésion osseuse !!! Nos quadriceps et triceps récupèrent un rôle d'amortisseur, dans des amplitudes, tous deux inhabituels, auxquels ils faut simplement qu'ils seconforment petit à petit (voir les reliefs pris par ces muscles, et notamment le tibial postérieur, dès les premières semaines !)...

 

- On perd en matière de performance quand on passe au pieds nus/minimalisme ! 

 

VRAI, si l'on parle de la phase de transition qui peut requérir, c'est vrai, plusieurs mois d'entraînement avant de retrouver ses compétences temps/distances préalables.

 

FAUX, si l'on se réfère à la restitution de ces mêmes performances au bout du temps en question : regardez objectivement les chronomètres de coureurs de toux niveaux, écoutez leurs commentaires, vous ne pouvez pas douter de leurs compétences retrouvées !

 

Seule remarque : évidemment, même si le marathon est possible pieds nus (j'en atteste avec d'autres amis), il semble évident que la VRAIE chaussure minimaliste existe pour tous les coureurs soucieux de performances particulières, et naturellement hors bitume (trail, montagne, etc...) : la dernière vidéo deKillian Jornet, entre autres, à ce sujet, se passe de tout commentaire !

 

- Certains coureurs n'arriveront jamais à courir pieds nus !

 

VRAI, s'ils effectuent cette démarche pour "suivre la mode (?)", sans désirer le faire posément, au bon moment, etc..., en s'y contraignant en quelque sorte. Toutes les appréhensions précédentes vont les contraindre à être contractés en permanence, raides, stressés dès le moindre signe normal, et ils vont abandonner sans même chercher ni à comprendre, ni à remédier à cette situation.

 

De nombreux coureurs n'abandonneront jamais leurs chaussures à amorti, leur choix est parfaitement respectable, et ils sont des milliers à rester ainsi, et heureusement sans se blesser. Chacun son choix !...

 

FAUX, si, à l'inverse de ce qui précède, ils étudient leurs sensations, les interprètent, en déduisent des barrières de sécurité" incontournables... Qu'ils sachent se documenter, questionner les bons interlocuteurs, et surtout, restent COOL/ZEN quoi qu'il arrive !... 

 

Et puis, surtout, aucune règle n'oblige à courir strictement pieds nus !! Je répète lors de chacune de mes interventions, que des équipementiers de plus en plus nombreux proposent des chaussures minimalistes de qualité, qui allient de plus en plus parfaitement les intérêts physiologiques du "sans amorti" tout en respectant l'intégrite de la peau et des tissus sensibles par l'interface neutre de leur semelle,... comme pieds nus !...

 

Rien n'est anormal, tout phénomène a une explication, une analyse, un remède, tout est surmontable.....

 

Pour conclure, si vous avez des éléments pouvant complèter ce petit "Vrai/Faux", n'hésitez pas, les colonnes vous sont ouvertes !...

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 15:29

 

 

 

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Courir quelques kilomètres,  non plus sur le bitume des berges du Rhône ou des trottoirs du centre ville, mais en terrain naturel, mais toujours pieds nus et juste pour voir et sentir, et pour changer…

 

Direction  le Parc de Lacroix-Laval, aux portes de Lyon. La découverte d’un site protégé et naturel, annonçant une riche variété de terrains à parcourir. C’est pour moi l’occasion de tester un peu le barefoot running ailleurs que sur le goudron urbain ou routier

 

Il n’est pas question de réaliser un exploit, de tester une quelconque limite, ni de préparer « Fear Factor », et même si j’admire le concept Movnat d’Erwan Le Corre, et je ne suis pas adepte du paléo-fitness non plus ! Je veux juste étalonner ma foulée sur un terrain différent, constater comment cela fonctionne et sentir les modifications sensorielles à partir de la relaxation sur un terrain réputé difficile… Je n'avais jamais testé que sur les allées sableuses de la Sarthe... une sorte de plage, juste avec des chevreuils en plus !

 

C’est tout ce que je prévois et, quelles que soient les conclusions et les enseignements au final, je n’en tirerai aucune conclusion et surtout n’inciterai personne à se mettre en tête de trailer pieds nus, et encore moins d’en tester des limites !!

 

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C’est donc parti, en mode course en sous-bois… Rien de bien inattendu pour les quelques premières centaines de foulées sur de très belles allées : ici, c’est vrai, pas de revêtements industriels,  juste de la terre battue. Les sensations rappellent le tartan dune piste d’athlétisme. Juste une petite mise en jambe, la course nature, « c’est pas ça » !!...

 

Une clairière à droite, avec une petite route qui semble déjà moins fréquentée par les promeneurs, cela ressemble mieux à mes aspirations du jour. Le temps est venu d’adapter la foulée : je raccourcis la longueur, et j’essaie de me faire très léger sur les appuis plus brefs. Rien de bien extraordinaire jusque là, le ressort fonctionne très bien, heureusement : finalement, route ou sentier, pour le moment rien n’est gênant, et vraiment rien ne s’oppose à accélérer le rythme.

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Avec 180 à 190 foulées/minute, je cours facilement à la même allure que sur le bitume des berges du Rhône habituel… On continue comme ça ! Je serpente… J’en profite pour commencer à adapter mon rythme respiratoire course / relaxation : plus lent, plus profond, en profitant de l’expiration pour relâcher bras et épaules et me faire encore plus léger… Je me concentre bien sur les sensations musculaires des jambes : il y a de quoi faire, ce que je soulage en appui au sol, je le compense par un ressort musculaire qui se fait bien sentir, mais agréablement, surtout au niveau des cuisses !

 

Concentration maximale sur ces jambes, ainsi que sur le rythme et les sensations de la respiration la plus possible abdominale : le but étant de percevoir, en parallèle, de moins en moins le contact de mes orteils (ma seule zone de sensibilité) avec le sol… 

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Ca descend un peu vers le sud (je ne sais pas trop où je vais, je regarde le soleil !!), je quitte la « route » pour un sentier de caillou… Il faut commencer à viser les appuis successifs, mais, hormis quelques petites pierres qui roulent un peu, rien de vraiment hostile ! Les pointues, je les évite facilement, chaque foulée devient très agréable, et l’entre-pierre est bien plus « friendly » que certains coins de la ville de Lyon… L’allure ralentit bien un peu, mais… je n’ai pas encore l’habitude pour égaler ce sacré Erwan !!!...

 

Arrivé en bas de cette descente, une jolie montée forestière s’annonce à l’ouest : c’est parti pour un petit crapahutage ! Au menu : trail entre les rigoles asséchées, les racines, les blocs granitiques, le tout en évitant les branches et quelques randonneurs

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Pas très feuillu, déjà un peu chaud, mais le sol est très frais malgré sa sécheresse : conclusion, la terre et la pierre retiennent moins la chaleur que le goudron !...

 

En tous cas, courir pieds nus là-dessus, c’est un vrai bonheur : si j’évite les racines, ce qui est très facile, tout est doux ! On m’avait prévenu au sujet des rochers et je m’attendais à pire : en fait, le granit est très lisse, il faut juste se méfier de la mousse qui pourrait être un peu glissante… Je ne sais pas ce que cela donnerait avec des chaussures, mais en tous cas, je ne suis pas tombé une seule fois !!...

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Pour une première sortie « nature » : cinq kilomètres très agréables, et validation des arguments développés dans tout que j’ai pu dire et publier  concernant le barefoot running routier ou urbain…

 

A l’affut des sensations de tous ordres, maîtrise finalement naturelle de la foulée, utilisation de la respiration abdominale pour canaliser les sensations  captées par les pieds nus, obtenir une détente musculaire générale et par le même coup, des appuis encore plus légers, je pense que tout y est : même si beaucoup imaginent que c’est improbable, la dernière photo n’est pas plus magique que je ne suis moi-même un extra-terrestre !!...

 

Bien sur, pas de recherche de performance, ni en vitesse, ni en distance !... Bien que j'envisage fermement, rien que pour le plaisir, de faire des sorties plus longues, maintenant que la technique est validée... Mais si je parle de progressivité, "on" dira encore que je me répète un peu trop !... Alors, je ne dis plus rien mais je me l'applique à moi-même, cette prudence lucide !

 

Donc, au bout du compte : une excellente sortie, un bain de nature authentique, un état de détente acquis en une petite heure de sport bénéfique pour tout le reste. Une heure : quand je pense au nombre de milliers de boîtes d’anxiolytiques vendues pendant ce temps, je me dis que je n’ai pas choisi la plus mauvaise voie…

 

What else ?....

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 10:37

 

 

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De droite à gauche : Frédéric Brossard (co-auteur de Barefoot & Minimalisme, Courir Naturel), Sandra Sineux, Christian Harberts, Anne-Sophie Girault-Guessoum, Pierre-Marc Giao Duong Huynh et Maria Marciszanka.


 

La soirée a commencé très fort : accompagné de Sandra, je rencontre pour la première fois Maria : nous partagions beaucoup de choses depuis plus d'un an sur facebook, et je suivais notamment ses courses qu'elle effectue en VFF avec une foulée midfoot très... "aérienne"...

 

Puis c'est Christian qui nous rejoint : il vient tout simplement de couvrir en courant les 10 km (!) qui le séparent du Pont-Neuf où nous sommes, de son domicile (et qu'il devra donc effectuer en sens contraire en fin de soirée..?. logique !).

 

Tous les quatre, nous voilà partis pour 10 bons kilomètres sous sa direction. Il fait seuelemnt 35°C !...Un groupe très homogène de Barefoot Runners : nos équipières en Five Fingers, Christian et moi pieds nus, comme touhours !...

 

Nous commençons par explorer un bout de Paris-Plage : nous quittons rapidement cette voie sur berge surpeuplée en cette fin de journée pour monter sur les quais, moins fréquentés... Les trottoirs, chauffés à bloc tiute la journée, sont encore brûlants par endroits !..

 

Nous passons à proximité de l'Hôtel de Ville avnt d'aller traverser le Parc de Bercy (1ère halte pour remplir les bidons, déjà vidés, à la fontaine !). Nous grimpons les marches jusquà la Bibliothèque Nationale de France dont Christian nous fait faire le grand tour : un parcours sur les planches, comme à Deauville, le bois paraît presque frais, c'est appréciable !!...

 

Puis, retour le long de la Seine par le Quai d'Austerlitz, passge du pont direction l'Île Saint-Louis (Maria nous signale au passage la Bibliothèque Polonaise... il y a toujours quelque chose à découvrir !). Nous enchaînons par l'Île de la Cité, longeons la Cathédrale Notre-Dame, re-franchissement de la Seine une dernière fois..

 

La rue Saint-Martin est à l'horizon, avec le Miroglio Caffè, lieu de la Pasta-Runner-Party, où des amis de la Runnospère nous attendent déjà. De l'ombre, à défaut de fraîcheur, ma serviette-éponge, de l'eaucontre la gorge sèche, et aussi un peu d'eau froide sur les pieds... 

 

Voilà : une bière italienne dans la main gauche, le stylo dans la main droite pour dédicacer quelques bouquins avec Fred Brossard, et c'est parti pour toute une soirée d'échanges avec tous ces contacts facebook dont je découvre pour la première fois la plus grande partie d'entre eux... 

 

Un moment fort sympathiqe, qui se prolonge jusqu'à une heure avancée... Des discussions extrrêment intéressantes également avec Emmanuel Bès, des Editons Amphora, et Anne-Sophie Girault-Guessoum, critique rédactionnelle à "Zatopek", entre autres, et fortement attirée par le phénomène pieds nus/minimaliste !..

 

Une journée comme on les aimes tous : barefoot running urbain, convivialité et bonne humeur, je suis comblé par ma visite parisienne, et pourquoi pas dans d'autres villes maintenant ?...

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 09:40

 

 

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De mes "années lycée", je garde intact le souvenir de deux hommes qui ont marqué mes sept ans en section littéraire de l'époque : Monsieur DEMOULE et Monsieur THIOLLIER. Ils ont été mes deux professeurs de Lettres, Latin et Grec... Si j'ai allègrement oublié les deux dernoières matières, le Français a toujours été ma discipline favorite ! Utile au bac avec un 18/20, alors coefficient 7, quand on est nul en maths !...

 

Monsieur DEMOULE m'avait dit un jour : "Dubois, plus tard, un jour, vous écrirez... Je ne ferai certainement pas partie de vos lecteurs dans ce monde, mais vous me dédicacerez quand même votre livre, n'est-ce pas ?..."


Ce jour est venu, Monsieur, et c'est avec une énorme émotion, croyez-le bien, que je pense à vous deux, tout simplement... Ce livre n'est ni un roman, ni un essai littéraire, mais il est l'aboutissement d'une triple passion : la langue française (que j'espère ne pas avoir trop malmenée), ma discipline médicale et mon sport de prédilection, la course à pied.

 

La première m'a permis d'exprimer, grâce aux connaissances de la seconde, les particularités auxquelles je crois à propos de la troisième !... A cette occasion, un très fort merci également à tous mes autres professuers : médecins, kinés et ostéos pour mavoir communiqué leur passion du corps humain, et naturellement à mes entraîneurs d'athlétisme parisiens pour m'avoir fait confiance, avec mes pieds nus, et si largement aidé à contiuer ma progression, jusqu'au "hors-stade" de l'époque... 

 

Un dernier mot pour remercier aussi mon ami Frédéric Brossard, l'instigateur de ce livre qu'il m'a proposé de co-écrire l'année dernière : il a transformé un projet encore très hypothétique dans ma tête en une belle réalisation concrète !! 

 

"Un professeur influence l'éternité : il ne peut jamais dire où son influence s'arrête" (Henry Brooks Adams - "The Education")

 

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 13:18

 

 

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Vous êtes diabétique, épileptique, allergique à certaines substances, vous suivez un traitement particulier, certains médicaments vous sont interdits…

Un malaise, une voiture vous renverse, ou un autre accident grave : les secours arrivent bien sur, mais vous n’avez naturellement aucun document d’identité sur vous, aucune information capitale sur votre état, et les intervenants vont passer un temps très long pour vous identifier et prévenir votre entourage, des gestes médicaux peuvent être dangereux ou nécessiter au préalable des investigations très longues…
Un exemple tiré de la presse (source Data-Vitae) :


J’ai moi-même décidé de faire don de mes organes, mais cela risque d’être simplement inutile s’il faut autant de temps pour requérir les autorisations légales à cause de ces problèmes d’identifications et de communication… Les autorités médicales contactent mes proches qui sont informés de mes intentions, les autorisations sont immédiates, les pélèvements peuvent être faits... Le temps gagné peut être précieux et vital pour tous !

Quelques exemples de cas heureusement exceptionnels, mais qui peuvent arriver à chacun d’entre nous, et les occulter ne les empêcheront pas de survenir et les conséquences parfois graves seront là…

 

J’ai opté pour cette petite solution toute simple, et qui coûte tout juste 20 € : le bracelet d’identification et de sécurité.

 

Une plaque comportant jusqu’à 6 lignes de texte permettant de mentionner l’identité, l’âge, les numéros de téléphone des contacts proches, des renseignements médicaux parfois vitaux, etc…

 

La fabrication est sérieuse : le tissu est particulièrement souple et résistant, la gravure laser très lisible et certainement durable, le velcro est long et résistant à l’immersion (j’ai testé), le poids est insignifiant… Un modèle en silicone est bientôt disponible. Quelques dizaines de grammes pour un prix très abordable et une collecte de renseignements tellement précieux ! Je crois que l’investissement et quelques minutes de plus sur le Net, pour une commande si rapide, en valent très sérieusement la peine !…

 

Data-Vitae propose également des plaques supplémentaires interchangeables, ainsi que des bracelets de rechange simples. Il existe plusieurs options de modèles et dimensions au choix :

 

J’ai opté pour le bracelet de taille L (20-24 cm) pour fixation à la cheville : toujours pieds nus sur mes parcours, il me permet de résoudre le problème de la fixation de la puce pour les courses (plus fiable et souple que le sparadrap !!) et l’identification qu’il comporte saute aux yeux. Il est disponible bien sur en tailles XS, S ou M (de 12 à 19,5 cm) pour tous les tours de poignet.

 

Y compris donc pour les enfants (des renseignements importants au poignet sur le chemin de l’école ou du stade peuvent aussi être capitaux). Et toute une gamme de coloris pour les fashion victims !! La livraison postale se fait dans un délai d’à peine une semaine.

 

Pour un coût unitaire de seulement 20 € !

 

Le lien pour les informations et commandes : www.data-vitae.com


 


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Présentation

  • : Le blog de Daniel A. Dubois
  • : Mon sport, c'est la COURSE A PIED. J'ai simplement la particularité de COURIR PIEDS NUS. Sur route essentiellement : maintenant en catégorie V3, après les marathons, je cours pour mon plaisir, sur route et en forêt. Et J'ECRIS ! Auteur d'un livre, et chroniqueur web sur différents sites de course à pied : Wanarun.net, U-run.fr, U-trail.com,.. Je mets sur ces sites mes connaissances d'Ostéopathe du Sport au service des internautes coureurs qui me lisent et m'y posent leurs questions !
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